Généralement les impôts diminuent le rendement de vos épargnes et investissements, cependant il arrive que le fisc incite les gens à opter pour certains types d’épargnes. On vous en fera savoir plus dans cet article, vous en trouverez un aperçu.

Exonération d’impôt sur les dividendes jusqu’à 640 euros

Désormais, ceux qui ont des actions ne paieront plus d’impôts sur la première vague des 640 euros de dividendes. En profitant au maximum de cette occasion, vous économiserez jusqu’à 192 euros.

Attention : en payant les dividendes, le précompte mobilier devra d’abord être prélevé. Par la suite, vous pourrez recouvrer le montant de cet impôt à travers votre déclaration d’impôt.

Pour certains, cette décision sera sans avantage ou bien son avantage sera peu considérable. Dans le passé, les dividendes de sociétés coopératives bénéficiaient d’une exonération d’impôt allant jusqu’à 190 euros par personne. Désormais, ils sont confinés dans la marge des 640 euros. En outre, sur certains dividendes, un prélèvement de moins de 30 pourcents de précompte mobilier se fera. L’avantage découlant de l’exonération en sera réduit.

Retenez bien : les dividendes de fonds d’investissement ne font pas l’objet d’exonération d’impôt

Une réduction d’impôt de 25 ou 30 pourcents pour l’épargne-pension

Les sommes destinées à l’épargne-pension à travers un fonds d’épargne-pension ou une assurance épargne-pension, vous permettront de bénéficier d’une réduction d’impôt de 30 pourcents. En versant le montant maximal de 960 euros, vous aurez 288 euros d’impôts en moins à payer.

Le gouvernement a introduit un deuxième plafond de 1.230 euros. Vous pourrez donc épargner un montant plus élevé pour votre pension. Ainsi la réduction d’impôt sera réduite légèrement jusqu’à 25 pourcents, et ce dès le premier euro. Lorsque vous verserez le montant maximal (1.230 euros), vous aurez 307,50 euros d’impôts en moins à payer.

Une réduction d’impôt de 30 pourcents sur l’épargne à long terme :

L’assurance-épargne de la branche 21 est une autre méthode alternative qui vous permettra d’épargner un plus gros montant d’ici la retraite, avec en supplément un avantage fiscal. Vous aurez un taux garanti, avec une majoration des participations aux bénéfices lorsque les réinvestissements des versements et les résultats de la société d’assurances le permettent.

Depuis 2018, vous économisez jusqu’à 2.310 euros à l’épargne à long terme sous réserve que vos revenus nets imposables soient estimés au moins à 35.620 euros. En versant le montant maximal, vous profiterez d’une réduction d’impôt de 693 euros. Avec des revenus ou des montants versés moins élevés l’avantage fiscal sera aussi réduit.

Attention :  dans cette marge de 2.310 euros, vous devrez prendre en compte la déduction d’un crédit logement. Ceux qui jouissent en ce moment d’un crédit en cours ne profiteront (presque) pas d’un avantage fiscal supplémentaire via l’épargne à long terme. Pour cette raison, il serait plus intéressant de patienter jusqu’au remboursement de votre crédit logement avant de débuter l’épargne à long terme. Pour plus d’infos, rendez vous sur  le site https://www.combien-emprunter.net .

La PLCI : vous récupérerez plus de la moitié

Si vous êtes indépendant à titre principal ou indépendant à titre complémentaire et que vous gagnez assez d’argent, vous pourrez souscrire à une Pension Libre Complémentaire pour Indépendants (PLCI). Vous pouvez économiser jusqu’à 8,17% de vos revenus dans ce plan d’épargne-pension, avec un montant maximal de 3.187,04 euros.

Il vous est aussi possible d’opter pour une PLCI sociale. Dans ce cas vous avez la possibilité de verser jusqu’à 9,40% de vos revenus (avec un montant maximal de 3.666,85 euros). Ainsi, les versements seront affectés un capital-pension supplémentaire, mais aussi à l’assurance contre l’incapacité de travail et invalidité.

Vous avez la possibilité d’ôter de vos revenus imposables les versements effectués pour la PLCI (sociale). En tombant dans la tranche d’imposition la plus élevée, vous profiterez de façon immédiate d’un avantage de 50 pourcents. De plus, vos revenus nets décroitront légèrement, de même que le montant de base à partir duquel se fera le calcul de vos futures cotisations sociales – qui elles aussi connaitront une réduction.