Au fil des années, tout travailleur peut devenir invalide suite à un accident ou une maladie. Il n’est donc plus apte à mener sa vie professionnelle. L’invalidité peut toucher tout individu de façon soudaine. Quand une personne est touchée par cette situation de handicap, elle ne peut plus subvenir à ses besoins. Si elle a souscrit une assurance invalidité, il lui est possible de toucher des prestations mensuelles pendant une certaine période. Gros plan sur cette offre.

L’assurance invalidité : c’est quoi exactement ?

Elle permet à toute personne invalide de compléter sa protection sociale. Suite à un arrêt de travail prolongé ou une invalidité, l’assurance lui versera une pension d’invalidité mensuelle, ce qui lui est très avantageux pour compenser sa perte de revenus. Le montant versé sera défini en fonction de la perte d’aptitude de chacun. À noter que les prestations remplacent même une partie du revenu habituel (60 à 85%). Celles-ci sont versées au bénéficiaire pour une période prédéterminée. Avec cette somme, le concerné pourra maintenir un certain niveau de vie. Désormais, il pourra affronter les éventuelles répercussions financières.

Ce type de contrat est destiné aux travailleurs autonomes, entrepreneurs et salariés dans une PME sans protection. Toutefois, l’offre est difficile à obtenir, car il faudra notamment évaluer l’état de santé de l’individu, le type d’emploi qu’il exerce et son âge. Il est aussi bon de savoir que les primes varient en fonction du métier exercé par l’intéressé. Les assureurs estiment que les risques dépendent des classes professionnelles de chacun. Le souscrit a le choix entre deux types d’assurance : l’assurance individuelle et l’assurance collective. La première formule concerne les travailleurs indépendants, tandis que la seconde concerne les employés et les membres d’une association.

Que couvre ce type de contrat ?

Pour se protéger des événements imprévisibles, ce régime propose une base similaire à celle d’un régime obligatoire de la Sécurité sociale. L’invalidité d’une personne sera reconnue si sa capacité de travail est réduite de deux tiers, selon une classification en trois catégories. Il est même possible de bénéficier d’une majoration de l’indemnisation si l’état de santé de l’individu le nécessite. Ce type de contrat couvre notamment l’invalidité permanente totale et l’invalidité permanente partielle. La première correspond à un taux d’invalidité supérieur à plus de 60%. Elle est indemnisée par une rente intégrale. La seconde, quant à elle, correspond à un taux d’invalidité compris entre 33 et 66%. Celle-ci est indemnisée par une rente proportionnelle.

Avant de choisir une offre quelconque, il faudra en amont définir l’invalidité. Tout d’abord, il faut savoir qu’une personne est indemnisée si son invalidité l’empêche d’accomplir les missions de sa profession habituelle. Dans le cas d’un artisan plombier, par exemple, s’il a les deux jambes cassées, il est évident qu’il n’est plus en mesure d’exercer son métier. Et donc, il recevra bien entendu une indemnisation. Il faudra également être attentif aux exclusions lors de la lecture du contrat. Le cas échéant, il ne faut pas hésiter à recourir à un expert qui pourra expliquer les exclusions qui y sont inscrites.