Face à l’incertitude liée à leur retraite, les Français sont de plus en plus nombreux à rechercher des solutions alternatives pour se constituer un capital. De nombreuses solutions sont proposées, certaines davantage plébiscitées que d’autres.
Les livrets
Le livret A est un compte d’épargne réglementé, ce qui signifie que son taux n’est pas soumis aux lois du marché mais qu’il est déterminé par le gouvernement selon une formule de calcul précise qui tient compte notamment de l’inflation. Ce livret est net de frais de gestion et les intérêts versés ne sont soumis à aucun impôt ni à aucun prélèvement social. Son plafond est de 22 950 €.
Le Livret Développement Durable et Solidaire fonctionne de la même façon. Sa seule différence est son plafond, le LDDS étant limité à 12 000 euros.
L’ensemble des livrets a regagné en popularité, après plusieurs années de baisse. Le plus gros attrait des livrets est leur disponibilité immédiate. La collecte nette sur les comptes réglementés a été de 16 milliards d’euros. C’est toutefois loin du record de 2012, où le livret A avait collecté à lui tout seul plus de 20 milliards d’euros.
L’assurance-vie
À ne pas confondre avec l’assurance décès qui est une véritable assurance (c’est-à-dire offrant un capital au moment du décès en contrepartie de simples cotisations) l’assurance-vie est une forme d’épargne permettant de faire fructifier un capital existant ou de le constituer progressivement.
Constitué en majorité de fonds en euros, elle reste le placement préféré des Français grâce, entre autres, à sa souplesse relative et à sa fiscalité avantageuse. En revanche, elle génère de faibles rendements, ceux-ci enregistrant une baisse continue depuis plusieurs années…
Ainsi, les épargnants français ont investi en 2019 au total plus de 22 milliards d’euros dans l’assurance vie avec un rendement moyen de 1,8%.
L’immobilier
Après l’assurance vie, les investisseurs français optent également pour les placements immobiliers. La pierre est effectivement considérée comme une valeur sûre — une vraie valeur refuge — et bénéficie d’une image positive pour 64% de la population.
En effet, un placement dans l’immobilier présente de nombreux avantages, notamment fiscaux, qui font de ce placement une solution de premier choix dès que l’on cherche à anticiper sa retraite. Et même si, dans l’opinion collective, « un investissement immobilier ne peut jamais être néfaste », et que la location d’un meublé permet un rendement moyen annuel de 4.5%, il existe cependant de fortes disparités selon les villes et les régions. Ainsi, sans surprise, c’est Paris qui se place dans le top des recherches des investisseurs français, suivie de Toulouse.
Les placements boursiers
Les aléas de la Bourse effraient souvent les épargnants et pourtant ils représentent de loin le placement le plus sûr… sur le long terme. À moins d’être un expert en boursicotage et de savoir acheter et revendre dans la foulée en engrangeant les bénéfices, le plus sage est donc d’attendre patiemment car la croissance finit toujours par l’emporter. Bien sûr il existe toujours des exceptions et des investissements catastrophiques, mais globalement, si on a eu la sagesse de ne pas placer « tous ses œufs dans le même panier » un portefeuille boursier bien diversifié est toujours gagnant sur le long terme.