Dans la pratique, un crédit immobilier est généralement souscrit sur une durée longue, comprise entre 15 et 35 ans. Aussi, plus la durée du prêt est longue, plus l’emprunteur peut encourir des problèmes de santé et avoir, par la suite, des soucis de santé financière. Pour ces raisons, les banques et les établissements de crédit imposent à un emprunteur de souscrire à une assurance de prêt immobilier, afin de couvrir les risques de décès, d’invalidité, voire d’incapacité.
De toute évidence, l’assurance de prêt immobilier souscrite saura se substituer à l’emprunteur en cas de l’un des événements cités plus hauts. Elle remboursera le crédit via les mensualités à payer.
Cette assurance a également pour rôle d’empêcher la transmission de la dette, de l’emprunteur à ses héritiers, en cas de décès.
Les types d’assurance obligatoires sont l’assurance décès et l’assurance PTIA ou Perte Totale et Irréversible d’Autonomie. Les assurances facultatives sont l’assurance ITT (Incapacité Temporaire Totale), l’assurance IPT (Invalidité Permanente Totale) et l’assurance IPP (Invalidité Permanente Partielle).
L’assurance Groupe ou celle souscrite auprès de la banque
Une banque accepte d’accorder le financement recherché pour l’achat d’un bien immobilier, si l’emprunteur correspond à son profil de clientèle. Aussi, selon les recommandations du site http://www.assurance-de-pret.biz et parallèlement à l’octroi du crédit, des garanties doivent être mises en place, pour sécuriser au mieux l’opération pour ladite banque. De telles garanties protègent la banque contre le risque de défaillance de l’emprunteur. Généralement, le marché propose 5 types de garantie possibles. Ce sont :
– l’hypothèque. Elle est appliquée sur des biens neufs ou des biens dont l’emprunteur est déjà le propriétaire,
– le privilège de prêteurs de deniers (PPD). Il concerne les biens anciens (que l’emprunteur ne possède pas encore),
– le cautionnement par une personne physique,
– le nantissement d’un placement financier,
– le cautionnement par un établissement spécialisé.
Comprendre au mieux les différentes garanties
Dans la pratique, les deux premières garanties (Hypothèque et IPPD) sont dénommées des garanties réelles parce qu’elles se basent sur le bien immobilier. Tour simplement, en cas de défaillance de l’emprunteur, la banque ou l’établissement de prêt se remboursera en saisissant le bien immobilier et en le vendant.
Le cautionnement, quant à lui, est une sureté personnelle. Ainsi, c’est une garantie constituée sur le patrimoine de la caution (à titre d’exemple, une personne de la famille de l’emprunteur). Si l’emprunteur ne pouvait pas rembourser ses mensualités, la banque demandera à la caution de rembourser le prêt à la place de l’emprunteur. En réalité, presque 95% des crédits immobiliers sont garantis soit par une hypothèque, une PPD, soit une caution mutuelle.
Une banque réclamera prioritairement l’accord de la caution mutuelle pour servir de garantie. Dans le cas où l’organisme de caution refuse et que la banque souhaite quand même financer l’emprunteur, la banque mettra en place une hypothèque ou IPPD sur le bien immobilier. De toute évidence, il n’incombe pas à l’emprunteur de choisir le type de garantie à mettre en place.