Ce qui motive une entreprise lorsqu’il se lance dans un projet d’externalisation offshore, c’est le souci d’économie. Pourtant, il existe certains risques et des couts sous-estimés qui peuvent faire du processus un fiasco. C’est ce que l’on va évoquer dans ce dossier.

Coûts cachés de l’offshoring

La première série de coûts cachés concerne le pilotage et la coordination, aussi bien en amont du projet que dans la phase de post-transition. Les entreprises ont tendance à sous-estimer les coûts de gestion à la fois du projet en lui-même, mais également du fonctionnement de l’externalisation offshore.

La société ne réalise pas toujours qu’il faut prendre en compte l’ensemble des couts dans l’estimation de départ afin de s’assurer que le projet est réellement gagnant.

Le suivi d’une activité à outsourcer nécessite par exemple de mettre en place un suivi du contrat, de la performance des processus, de la qualité… Et donc il s’agit d’un ensemble de postes de dépense qui viennent s’ajouter aux estimations de départ.

Risques de l’offshoring

Le premier risque est celui du mauvais choix de prestataire. Le prestataire peut manquer d’expertise, manquer de capacité d’exécution ou être financièrement instable. C’est la raison pour laquelle il est important de bien choisir son partenaire.

Un risque lié à la phase de transition peut également avoir lieu avec la mise en place d’une stratégie qui n’est pas adaptée. S’il est mal géré, le planning de transition peut entrainer des ruptures de charges.

Un autre risque sous-estimé : le passage de connaissances entre le donneur d’ordre et le prestataire offshore. Cela peut provoquer un problème de transfert de compétences sur des processus clés. Le transfert de connaissance va se faire d’une part entre le salarié et les intérimaires puis entre les intérimaires et le personnel offshore, ce qui peut occasionner des pertes d’informations au passage.

Les coûts et les impacts RH

L’annonce d’une opération d’offshoring peut entraîner une dégradation de l’image de l’entreprise à l’intérieur, en provoquant une perte de motivation et de confiance chez les salariés et surtout le départ de ressources clés au sein de l’entité impactée. Les salariés qui vont quitter les entreprises en premier sont souvent les meilleurs éléments.

Méconnaissance du terrain

Les entreprises qui souhaitent externaliser ne sont pas toujours armées dans leurs connaissances des problèmes interculturelles, des spécificités locales en management ou des contraintes réglementaires. Dans ce contexte, les activités délocalisées risquent tôt ou tard d’être appelées à rapatrier.

Outre cela, la barrière de la langue peut également se révéler compliquée sur l’opérationnelle. Pour ce qui est du contexte économique, dans un certain nombre de pays, le niveau de vie monte et l’inflation et le taux de change peuvent impacter les couts. Voilà pourquoi il est important de bien choisir la destination. Il vaut mieux privilégier les pays dont le gouvernement est stable. A ce sujet, les sociétés d’outsourcing offshore à Madagascarsont une option à privilégier pour bénéficier d’un bon rapport qualité/prix.

Pour conclure

Un projet d’offshoring doit donc être mûrement réfléchi et étudié en profondeur avec des spécialistes qui connaissent bien ce terrain et ce marché. Certes, l’externalisation de processus métier présente un certain nombre d’avantages. Toutefois, il est nécessaire de prendre en compte les inconvénients pour éviter les mauvaises surprises.